Le Grand départ : enfin !

4 avril 2019

Paris quitté, il nous a fallu un peu plus de deux semaines pour nous préparer au départ.

Dans un premier temps, et surtout pour moi, il a fallu que je me repose. L'intensité des dernières semaines m'avait ôté toute force ou volonté d'agir efficacement. J'ai pris mon temps. Non sans ressentiment de la part d'Antoine qui lui, était très actif et immédiatement.

A chacun son rythme, il va nous falloir nous adapter pour ces quelques mois à venir! A Bourges il a donc aménagé les toilettes sèches, effectué quelques réparations et réglages dans le véhicule. Je suis partie avec les enfants rejoindre mes parents et la Corrèze, afin de consacrer du temps à ceux qui nous manqueraient par la suite. Antoine nous a rejoints avec La Bête, pour son premier voyage. Il a pu se rendre compte de l'imposant gabarit, qui oblige à ne jamais cèder la place sur une route étroite, au risque de s'embourber!

A La Nouaille, nous avons pris notre temps, réfléchi aux derniers préparatifs, et pu compter sur le soutien et l'aide précieuse de nos voisins Léon et Jean-Yves, imbattables en mécanique, qui nous ont offert de la place, du temps, l'équipement et leurs connaissances pour changer les batteries, réparer les portes mal réglées, et ôter l'antenne TV.

La pluie et le froid ne nous ont pas forcément motivés à nous presser, rien que l'idée de quatre paires de chaussures boueuses dans 3m² nous a forcés à l'attente!

Nos parents nous ont bien aidés dans les derniers jours avant le départ pour achever notre équipement en nous prêtant toutes ces choses que nous n’avions pas en notre possession ou emmenées.

Après avoir, avec surprise, réussi à caser dans les rangements toutes nos affaires (et constater qu'il restait dans la soute la place d'aménager deux fils pour étendre le linge, grand luxe!), nous avons quitté La Nouaille le samedi 16 mars après midi, sous un beau soleil de printemps, après les aux-revoirs à mes parents et aux voisins.

Sur les routes tortillantes du plateau de Millevaches, Robin nous fait des frayeurs car il semble ne pas du tout supporter la promenade. Ce serait le comble de partir un an avec un enfant malade à chaque trajet! Nous verrons bien...

Un saut à Bourges pour saluer les parents d'Antoine, et le dimanche 17 mars, nous partons!

Un appel à mon "vieil ami" Nico, pour éventuellement profiter de son jardin pour stationner pour notre première nuit, en quelques minutes, l'affaire est conclue: une première étape est prévue à Montlouis sur Loire ou il vit avec Laure et leurs deux jolies petites Margot et Adèle.

Ce fut un plaisir de les retrouver, de partager un bon moment avec eux, autant pour nous que pour les enfants, qui se sont adoptés immédiatement. C'est à celà que l'on reconnait les amis: nul besoin de nous solliciter sans arrêt, le bonheur de se retrouver est toujours le même! (PS:On vous embrasse tous les quatre!)